Accompagner un proche gravement malade : le congé de solidarité familiale
Pour accompagner son proche dans le parcours de la maladie, il est possible de bénéficier de congés spécifiques. Découvrez dans cet article les modalités et l'indemnisation du congé de solidarité familiale.
Le congé de solidartié familiale concerne les personnes salariées qui s'occupent d'un proche en phase avancée ou terminale d'une affection grave ou incurable, qui doit être :
Ce congé est d'une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois soit 6 mois au total (en l'absence de dispositions conventionnelles). Il est possible prendre ce congé de manière fractionnée, à temps plein ou partiel.
Pour en bénéficier, il faut informer son employeur au minimum 15 jours avant la date de début souhaitée. Néanmoins, en cas d'urgence, le congé peut démarrer sans délais.
Attention, ce congé n'est pas rémunéré par l'employeur, mais il est possible de demander une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie (AJAP). Elle est versée par le régime d'assurance maladie dont relève l'accompagnant.
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Le congé de solidarité familiale permet d'accompagner un proche en fin de vie.
Vous n'êtes pas dans cette situation ? Il existe également le congé de proche aidant qui permet d'aider un proche handicapé, âgée ou en perte d'autonomie.Le congé de solidartié familiale concerne les personnes salariées qui s'occupent d'un proche en phase avancée ou terminale d'une affection grave ou incurable, qui doit être :
- un ascendant
- un descendant
- un frère ou une soeur
- personne partageant le même domicile ou vous ayant désigné comme sa personne de confiance
Ce congé est d'une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois soit 6 mois au total (en l'absence de dispositions conventionnelles). Il est possible prendre ce congé de manière fractionnée, à temps plein ou partiel.
Pour en bénéficier, il faut informer son employeur au minimum 15 jours avant la date de début souhaitée. Néanmoins, en cas d'urgence, le congé peut démarrer sans délais.
Attention, ce congé n'est pas rémunéré par l'employeur, mais il est possible de demander une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie (AJAP). Elle est versée par le régime d'assurance maladie dont relève l'accompagnant.
Pour bénéficier de l'allocation, la personne en fin de vie doit être accompagnée à domicile, en maison de retraite ou en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes - Ehpad (et non à l'hôpital). Le versement de l'allocation est maintenu lorsque la personne accompagnée doit être hospitalisée.
Le montant de l'allocation est fixé à 63,34 € par jour ou à 31,67 € si le salarié a transformé son congé de solidarité familiale en activité à temps partiel (au 1er janvier 2024). L'allocation est versée de manière journalière, dans la limite maximale de 21 jours. Cette allocation est fractionnable et peut être partagée entre plusieurs accompagnants d'une même personne.
Pour en savoir + :
- Informations et démarches à réaliser pour le Congé de solidarité familiale - site Service-Public.fr
- Informations et démarches à réaliser pour l'Allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie - site ameli.fr
- Les différents congés disponibles : page "Les congés d'accompagnement proposés aux proches d'une personne malade" - site de l'Institut National du Cancer
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Publié le 02 janvier 2023 - Mis à jour le 20 août 2024