Une aide pour les proches : le congé de proche aidant
Pour accompagner son proche dans le parcours de la maladie, il est possible de bénéficier de congés spécifiques. Découvrez dans cet article les modalités du congé de proche aidant et son indemnisation.

Le congé de proche aidant permet d'aider un proche handicapé, âgée ou en perte d'autonomie.
A savoir : pour accompagner un proche en fin devie, un congé spécifique existe, appelé congé de solidarité familiale.


Il concerne les personnes salariées qui s'occupent d'une personne dépendante : GIR 1 à 3 de la grille AGIR, ou taux d'incapacité permanente de 80 % ou plus.

Accessible sous conditions (lien familial ou étroit et stable avec la personne aidée résidant en France), ce congé ne peut dépasser une durée maximale de trois mois (hors convention ou accord de branche ou d'entreprise), renouvelable dans la limite d'un an sur l'ensemble de la carrière professionnelle.  Il est possible de fractionner ce congé ou de le transformer en temps partiel.

Pour bénéficier de ce congé, il est nécessaire d'informer son employeur au moins 1 mois à l'avance. Celui-ci ne peut vous refuser ce congé. Néanmoins, en cas d'urgence, le congé peut démarrer sans délais.

Attention, ce congé n'est pas rémunéré par l'employeur, mais il est possible depuis 2020 de demander une allocation journalière du proche aidant (AJPA). L'AJPA est versée par les Caisses d'Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour les agriculteurs.

Elle s'élève à 64,54 € / jour et 32,27 € / demi-journée (au 1er janvier 2024). L'allocation est versée de manière journalière, dans la limite maximale de 22 jours / mois et de 66 jours au cours du parcours professionnel du salarié. 

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Publié le 01 octobre 2020 - Mis à jour le 20 août 2024
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