Vivre le cancer dans la résilience : un défi ?
À maladie égale, conséquences différentes... Pour quelles raisons ? L'une des principales explications est la manière de vivre cet événement brutal perturbateur.
La survenue du cancer remet en question la capacité de résilience de chacun, personne malade ou proche, dans la vie personnelle, familiale et sociale.
La notion de « résilience » est empruntée au domaine de la physique des matériaux comme capacité d'un corps à reprendre sa forme après avoir enduré de fortes contraintes. Dans le domaine de la psychologie, la résilience peut se définir comme la capacité à faire face aux situations difficiles et aux épreuves en s'adaptant à l'adversité et en continuant à vivre.
Des facteurs sont susceptibles de favoriser cette résilience face au cancer :
Il est important de ne pas voir la maladie comme une fatalité, quelle que soit sa sévérité ou son pronostic, car chacun est unique et les évolutions sont différentes. Comme le rappelle le Dr. Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste ayant beaucoup travaillé autour de ce concept de résilience : « le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir. »
Enfin, il ne faut pas oublier que la résilience n'est jamais acquise et reste une construction permanente : il est possible de la cultiver !
Pour aller plus loin, un article : Les conseils de Boris Cyrulnik pour favoriser la résilience du site Voix des Patients
La survenue du cancer remet en question la capacité de résilience de chacun, personne malade ou proche, dans la vie personnelle, familiale et sociale.
La notion de « résilience » est empruntée au domaine de la physique des matériaux comme capacité d'un corps à reprendre sa forme après avoir enduré de fortes contraintes. Dans le domaine de la psychologie, la résilience peut se définir comme la capacité à faire face aux situations difficiles et aux épreuves en s'adaptant à l'adversité et en continuant à vivre.
Des facteurs sont susceptibles de favoriser cette résilience face au cancer :
- profiter d'un réseau de relations sociales : famille, amis, connaissances, pairs, ...
- développer une vision optimiste
- avoir la conviction d'être acteur de sa santé : implication dans la compréhension de la maladie et la réalisation des soins, demande de conseil ou d'aide en cas de besoin, ...
- avoir la capacité à se fixer des objectifs
- éprouver des sentiments positifs comme l'amour, la joie, l'enthousiasme, la gratitude ou la fierté
- mobiliser ses ressources personnelles (intellectuelles, spirituelles, artistiques, ...)
Il est important de ne pas voir la maladie comme une fatalité, quelle que soit sa sévérité ou son pronostic, car chacun est unique et les évolutions sont différentes. Comme le rappelle le Dr. Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste ayant beaucoup travaillé autour de ce concept de résilience : « le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir. »
Enfin, il ne faut pas oublier que la résilience n'est jamais acquise et reste une construction permanente : il est possible de la cultiver !
Pour aller plus loin, un article : Les conseils de Boris Cyrulnik pour favoriser la résilience du site Voix des Patients
Publié le 28 septembre 2020 - Mis à jour le 30 septembre 2020