Qu'est-ce que c'est : le cancer de la prostate ?
1er cancer masculin, le cancer de la prostate touche majoritairement les hommes de plus de 50 ans.
Cancer le plus fréquent chez l'homme (24% des cancers), le cancer de la prostate touche chaque année 59 885 hommes (données 2018).
Rare avant 50 ans, son incidence augmente avec l'âge et l'âge médian au diagnostic est de 64 ans.
Souvent diagnostiqué lorsqu'il est localisé (80% des cas), le cancer de la prostate peut évoluer très lentement selon les cas. Il fait partie des cancers avec un des meilleurs pronostics : 93% de survie nette standardisée à 5 ans pour les cancers diagnostiqués entre 2010 et 2015. En 2021, le cancer de la prostate a provoqué 9 200 décès (3e cause de décès par cancer chez l'homme).
L'apparition du cancer de la prostate peut être favorisée par des antécédents familiaux de cancer de la prostate, une origine afro-antillaise ou l'exposition professionnelle à certains pesticides. On parle de facteurs de risque.
Source : Panorama des cancers, INCa, 2024
A l'inverse du cancer colorectal, il n'existe pas de programme national de dépistage du cancer de la prostate (son bénéfice n'étant pas démontré).
Il est effectué à la demande du médecin traitant ou du patient, en prenant en compte ses facteurs de risque. L'Institut National du Cancer propose un livret pour informer les patients sur les avantages et inconvénients des examens de dépistage.
Des symptômes peuvent apparaître avec la progression de la maladie : des troubles urinaires (infection, présence de sang, difficultés ou incapacité à uriner …), troubles de l'éjaculation, des douleurs dans le bas du dos ou dans les os.
Certains cancers de la prostate se développent si lentement, sur plusieurs années, qu'il n'est pas nécessaire de les traiter immédiatement. Il peut ainsi être proposé de procéder à une surveillance dans le but d'éviter (ou retarder) les traitements et leurs effets indésirables et éventuelles complications.
Pour les cancers diagnostiqués à un stade avancé, agressifs, qui progressent ou provoquent des symptômes, des traitements pourront être proposés, en fonction de l'état général et de la volonté du patient : chirurgie (prostatectomie, curage ganglionnaire), radiothérapie externe, curiethérapie (« radiothérapie interne »), hormonothérapie ou chimiothérapie. Selon la progression de la maladie, ces traitements viseront à retirer la prostate ou ralentir l'évolution de la tumeur et/ou de ses métastases, réduire le risque de récidive ou encore limiter les symptômes.
La fertilité peut être altérée de manière permanente ou temporaire par les traitements du cancer. C'est pourquoi, par précaution un recueil et une conservation du sperme sont proposés avant le début des traitements (excepté si une prise en charge urgente est nécessaire). Dans la plupart des cas, la fertilité reviendra à la fin des traitements. Par ailleurs, un traitement par chimiothérapie, hormonothérapie ou radiothérapie nécessite l'utilisation d'une contraception. N'hésitez pas à aborder le sujet avec votre équipe soignante.
Selon les traitements, des difficultés d'ordre physique peuvent apparaître, notamment des troubles de l'érection, de l'éjaculation ou de la continence urinaire, particulièrement lorsque l'intégralité de la prostate est retirée par chirurgie. De plus, le diagnostic, le stress, la fatigue, les traitements peuvent remettre en question l'image de soi, la capacité à séduire et la virilité. Il est ainsi tout à fait normal de ressentir des troubles du désir.
Il est essentiel de ne pas rester seul face à ses doutes et d'oser en parler avec son/sa partenaire, à son médecin, ou à d'autres personnes dans la même situation. En France, des associations accompagnent les hommes et leurs proches touchés par ce cancer :
Il existe également un site internet dédié aux hommes atteins d'un cancer : Balafres – Le cancer au masculin. Il regroupe des informations et des conseils pour les malades, mais également pour les proches et aidants avec une page de conseils pour soutenir un homme atteint de cancer.
Pour aller plus loin :
Cancer le plus fréquent chez l'homme (24% des cancers), le cancer de la prostate touche chaque année 59 885 hommes (données 2018).
Rare avant 50 ans, son incidence augmente avec l'âge et l'âge médian au diagnostic est de 64 ans.
Souvent diagnostiqué lorsqu'il est localisé (80% des cas), le cancer de la prostate peut évoluer très lentement selon les cas. Il fait partie des cancers avec un des meilleurs pronostics : 93% de survie nette standardisée à 5 ans pour les cancers diagnostiqués entre 2010 et 2015. En 2021, le cancer de la prostate a provoqué 9 200 décès (3e cause de décès par cancer chez l'homme).
L'apparition du cancer de la prostate peut être favorisée par des antécédents familiaux de cancer de la prostate, une origine afro-antillaise ou l'exposition professionnelle à certains pesticides. On parle de facteurs de risque.
Source : Panorama des cancers, INCa, 2024
Dépistage
Il est effectué à la demande du médecin traitant ou du patient, en prenant en compte ses facteurs de risque. L'Institut National du Cancer propose un livret pour informer les patients sur les avantages et inconvénients des examens de dépistage.
Diagnostic et traitement
Asymptomatique à un stade précoce, le cancer est souvent découvert suite à un taux de PSA (antigène spécifique de prostate) trop élevé lors d'une analyse sanguine, une anomalie de la consistance de la prostate lors d'un toucher rectal et/ou la résection et l'analyse d'une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome de la prostate).Des symptômes peuvent apparaître avec la progression de la maladie : des troubles urinaires (infection, présence de sang, difficultés ou incapacité à uriner …), troubles de l'éjaculation, des douleurs dans le bas du dos ou dans les os.
Si vous présentez ces symptômes, il est alors essentiel d'en parler à votre médecin (tout en gardant à l'esprit qu'ils ne sont pas systématiquement synonymes de cancer).
Certains cancers de la prostate se développent si lentement, sur plusieurs années, qu'il n'est pas nécessaire de les traiter immédiatement. Il peut ainsi être proposé de procéder à une surveillance dans le but d'éviter (ou retarder) les traitements et leurs effets indésirables et éventuelles complications.
Pour les cancers diagnostiqués à un stade avancé, agressifs, qui progressent ou provoquent des symptômes, des traitements pourront être proposés, en fonction de l'état général et de la volonté du patient : chirurgie (prostatectomie, curage ganglionnaire), radiothérapie externe, curiethérapie (« radiothérapie interne »), hormonothérapie ou chimiothérapie. Selon la progression de la maladie, ces traitements viseront à retirer la prostate ou ralentir l'évolution de la tumeur et/ou de ses métastases, réduire le risque de récidive ou encore limiter les symptômes.
Un cancer intime …
Lorsque l'on aborde le sujet du cancer de la prostate et de ses traitements, la question de l'impact sur la vie sexuelle et la fertilité se pose. La prise en charge de ces deux aspects fait partie des soins de support du cancer, au même titre que la prise en charge de la douleur, psychologique ou l'activité physique.
- Retrouvez les soins de support près de chez vous sur OASIS – L'annuaire des soins oncologiques de support du Grand Est.
La fertilité peut être altérée de manière permanente ou temporaire par les traitements du cancer. C'est pourquoi, par précaution un recueil et une conservation du sperme sont proposés avant le début des traitements (excepté si une prise en charge urgente est nécessaire). Dans la plupart des cas, la fertilité reviendra à la fin des traitements. Par ailleurs, un traitement par chimiothérapie, hormonothérapie ou radiothérapie nécessite l'utilisation d'une contraception. N'hésitez pas à aborder le sujet avec votre équipe soignante.
Selon les traitements, des difficultés d'ordre physique peuvent apparaître, notamment des troubles de l'érection, de l'éjaculation ou de la continence urinaire, particulièrement lorsque l'intégralité de la prostate est retirée par chirurgie. De plus, le diagnostic, le stress, la fatigue, les traitements peuvent remettre en question l'image de soi, la capacité à séduire et la virilité. Il est ainsi tout à fait normal de ressentir des troubles du désir.
Il est essentiel de ne pas rester seul face à ses doutes et d'oser en parler avec son/sa partenaire, à son médecin, ou à d'autres personnes dans la même situation. En France, des associations accompagnent les hommes et leurs proches touchés par ce cancer :
- ANAMACaP - Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate. Elle propose des informations sur le cancer de la prostate, les traitements et les effets secondaires et comment les gérer, ainsi qu'un forum et des témoignages.
- CerHom - La fin du cancer, le début de l'homme. Elle propose notamment un centre d'écoute appelé PROST'ÉCOUTE dédié aux malades et leurs proches : 06 41 22 41 51
- Movember Pays-Haut mène des actions de prévention et de sensibilisation autour de la santé masculine
Il existe également un site internet dédié aux hommes atteins d'un cancer : Balafres – Le cancer au masculin. Il regroupe des informations et des conseils pour les malades, mais également pour les proches et aidants avec une page de conseils pour soutenir un homme atteint de cancer.
Pour aller plus loin :
- Site internet de l'Institut National du Cancer : Cancer de la prostate, les points clés
- Notre article : Cancer de la prostate, des ressouces pour vous accompagner
- Notre article : Santé sexuelle et cancer
- Notre article : Cancer et vie intime
Liens essentiels
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Publié le 01 novembre 2024