Quand « jardin » rime avec « soin »
Jardiner pour aller mieux, un concept en développement pour certaines pathologies, à l'hôpital mais aussi en ville.
Profiter d'un contact plus étroit avec la nature, se (re)mettre à l'activité physique de manière progressive, se servir davantage de ses mains pour se reconnecter avec son corps ou simplement bénéficier du calme apporté par le jardin... Autant de raisons diverses de se lancer dans le jardinage thérapeutique. Cette pratique fondée sur des études scientifiques est développée depuis des années dans certains pays comme le Japon, le Canada ou la Grande-Bretagne. Elle commence à émerger en France.
La jardinothérapie ou hortithérapie se veut une activité thérapeutique autant dirigée vers le physique que le psychisme. Elle se développe au sein des établissements accueillant divers publics : EHPAD, hôpitaux , cliniques, centres de rééducation, lieux d'accueil spécialisés (MAS, IME), ... mais également en ville, par l'intermédiaire d'associations.
Selon le Pr Denis Richard (hôpital Henri Laborit, CHU de Poitiers), « le jardinage est un accompagnement au soin » qui présente une action du fait :
Les jardins thérapeutiques offrent des aménagements différents selon les publics accueillis : personnes paraplégiques, aveugles, ou présentant des handicaps psychiques.
En France, il n'existe que deux jardins thérapeutiques spécialement destinés aux personnes atteintes de cancer, tous deux dans l'Ouest, l'un à Rennes, géré par l'association Cécile Étoile, l'autre à Angers, à La Clinique de l'Anjou.
Profiter d'un contact plus étroit avec la nature, se (re)mettre à l'activité physique de manière progressive, se servir davantage de ses mains pour se reconnecter avec son corps ou simplement bénéficier du calme apporté par le jardin... Autant de raisons diverses de se lancer dans le jardinage thérapeutique. Cette pratique fondée sur des études scientifiques est développée depuis des années dans certains pays comme le Japon, le Canada ou la Grande-Bretagne. Elle commence à émerger en France.
La jardinothérapie ou hortithérapie se veut une activité thérapeutique autant dirigée vers le physique que le psychisme. Elle se développe au sein des établissements accueillant divers publics : EHPAD, hôpitaux , cliniques, centres de rééducation, lieux d'accueil spécialisés (MAS, IME), ... mais également en ville, par l'intermédiaire d'associations.
Selon le Pr Denis Richard (hôpital Henri Laborit, CHU de Poitiers), « le jardinage est un accompagnement au soin » qui présente une action du fait :
- de l'activité physique engendrée, par une gestuelle plus ou moins intense et fine : bêchage, coupe, désherbage, rempotage, ...
- du contact avec la nature : l'éveil des sens grâce aux odeurs, sons, couleurs, et l'attention aux saisons qui passent, etc. procurent un enracinement, permettent une reconnexion entre le corps et l'esprit
- du travail psychique entamé, par la réminiscence ou l'éveil de l'intérêt pour les plantes, par la prise en compte de la temporalité nécessaire, qui participent à une attention à soi, aux autres et à son environnement.
Les jardins thérapeutiques offrent des aménagements différents selon les publics accueillis : personnes paraplégiques, aveugles, ou présentant des handicaps psychiques.
En France, il n'existe que deux jardins thérapeutiques spécialement destinés aux personnes atteintes de cancer, tous deux dans l'Ouest, l'un à Rennes, géré par l'association Cécile Étoile, l'autre à Angers, à La Clinique de l'Anjou.
Publié le 14 septembre 2021 - Mis à jour le 16 septembre 2021