La douleur : la traiter
La douleur peut être l'une des conséquences du cancer, ou de ses traitements. Quels moyens pour la contrer ?
Plus de 50% des personnes traitées pour un cancer confient avoir mal. Ces douleurs peuvent être liées au cancer lui-même, à ses traitements ou aux soins. Leur prise en charge fait partie intégrante du parcours de soin et est l'un des soins de support du cancer.
D'un point du vue législatif, le droit français stipule que l'accès à des soins pour soulager la souffrance et la douleur est un droit pour les patients, et un devoir pour les soignants. A l'international, l'accès à la gestion de la douleur a été reconnu comme un droit humain fondamental par la déclaration de Montréal en 2010, adoptée par de nombreux pays dont la France.
Les douleurs provoquées par les soins peuvent être prévenues : patch analgésique sur un site de ponction, par exemple, ou antalgique à action rapide avant un soin de nursing douloureux.
Ces médicaments peuvent être associés à des co-antalgiques, qui complètent leur action, même s'ils ne luttent pas directement contre la douleur. C'est le cas des corticoïdes : en diminuant l'inflammation, ils permettent une diminution de la sensation douloureuse.
D'autres thérapeutiques peuvent être utilisés, comme la neurostimulation électrique.
En association aux traitements cités ci-dessus, des techniques paramédicales ou des médecines complémentaires peuvent être proposées, notamment par l'équipe des soins de support. La prise en charge de la douleur est l'une de ses priorités.
Selon le type de douleur et sa localisation, de la physiothérapie en plus de la kiné peut apporter un réel soulagement. D'autres pratiques ont également fait preuve de leur efficacité, comme l'hypnose, l'acupuncture, la relaxation, etc. Ces méthodes permettent d'améliorer le bien-être physique et moral, importants dans la gestion de la douleur, de la fatigue, des effets indésirables des traitements …
Pour en savoir + :
Enfin, dans les établissements, les Comités de LUtte contre la Douleur ont pour mission de coordonner la prise en charge de la douleur. Il ne la prend pas directement en charge.
Pour en savoir + :
Plus de 50% des personnes traitées pour un cancer confient avoir mal. Ces douleurs peuvent être liées au cancer lui-même, à ses traitements ou aux soins. Leur prise en charge fait partie intégrante du parcours de soin et est l'un des soins de support du cancer.
D'un point du vue législatif, le droit français stipule que l'accès à des soins pour soulager la souffrance et la douleur est un droit pour les patients, et un devoir pour les soignants. A l'international, l'accès à la gestion de la douleur a été reconnu comme un droit humain fondamental par la déclaration de Montréal en 2010, adoptée par de nombreux pays dont la France.
Comment la douleur est-elle traitée ?
En fonction de ses mécanismes, de son intensité et de sa durée (cf. article La douleur : définition), ), la douleur est prise en compte et traitée de différentes manières, que ce soit par traitements médicamenteux (pris par voie orale ou administrés par d'autres voies) ou non médicamenteux (électrostimulation transcutanée, hypnose, physiothérapie ...).Les douleurs provoquées par les soins peuvent être prévenues : patch analgésique sur un site de ponction, par exemple, ou antalgique à action rapide avant un soin de nursing douloureux.
- Soulager les douleurs nociceptives
- Palier 1 - douleurs légères à modérées : antalgiques non opioïdes (ex : aspirine, paracétamol) et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, ex : ibuprofène).
- Palier 2 - douleurs plus importantes : opioïdes faibles (ex : codéine, tramadol) ou des associations de médicaments de paliers 1 et 2.
- Palier 3 - douleurs très intenses : opioïdes forts (morphine et ses dérivés), sous diverses formes, mais en privilégiant toujours la voie orale quand c'est possible. Leur utilisation est contrôlée pour éviter les risques de dépendance.
Ces médicaments peuvent être associés à des co-antalgiques, qui complètent leur action, même s'ils ne luttent pas directement contre la douleur. C'est le cas des corticoïdes : en diminuant l'inflammation, ils permettent une diminution de la sensation douloureuse.
- Soulager les douleurs neuropathiques ou neurogènes
D'autres thérapeutiques peuvent être utilisés, comme la neurostimulation électrique.
- Soulager les douleurs psychogènes
- D'autres moyens
En association aux traitements cités ci-dessus, des techniques paramédicales ou des médecines complémentaires peuvent être proposées, notamment par l'équipe des soins de support. La prise en charge de la douleur est l'une de ses priorités.
Selon le type de douleur et sa localisation, de la physiothérapie en plus de la kiné peut apporter un réel soulagement. D'autres pratiques ont également fait preuve de leur efficacité, comme l'hypnose, l'acupuncture, la relaxation, etc. Ces méthodes permettent d'améliorer le bien-être physique et moral, importants dans la gestion de la douleur, de la fatigue, des effets indésirables des traitements …
Pour en savoir + :
- Le livret « Apaiser les douleurs du cancer » de la Fondation ARC
- Le dossier « Douleur » de l'INCa
Où la douleur est-elle traitée ?
12 millions de français souffrent de douleurs chroniques (durée > 3 mois). Pour les soulager, un parcours en 3 niveau est en place :
- Niveau 1 : prise en charge de la douleur par des professionnels de santé en ville : médecin traitant, kinésithérapeute, pharmacien, psychologue …
- Niveau 2 : en cas de douleur rebelle, le patient est adressé à une Structure spécialisée Douleur Chronique (SDC) rassemblant des professionnels formés à la gestion de la douleur, ou à un service hospitalier spécialisé. Les SDC sont de deux niveaux et sont labellisées par l'ARS : consultations (équipe pluri-professionnelle) ou centres (équipe multidisciplinaire).
- Niveau 3 : en cas de situation complexe ou nécessitant des ressources supplémentaires, le patient est adressé à un centre d'évaluation et de traitement de la douleur chronique (CETD) afin d'effectuer une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), une évaluation complémentaire, une hospitalisation ou un acte technique spécifique (tel que la pose d'une pompe intrathécale permettant la libération d'opioïdes à faibles doses à proximité de la moelle épinière).
- Retrouvez les prises en charge de la douleur près de chez vous grâce à OASIS, l'annuaire des soins de support en cancérologie en Grand Est.
Enfin, dans les établissements, les Comités de LUtte contre la Douleur ont pour mission de coordonner la prise en charge de la douleur. Il ne la prend pas directement en charge.
Pour en savoir + :
- la page Les structures spécialisées douleur chronique - SDC du Ministère de la Santé et de la Prévention , qui propose ausi un annuaire des SDC
- la page Structures spécialisées de la SFETD (Société Française d'Étude et de Traitement de la Douleur)
- La page de la Haute Autorité de Santé sur le parcours douleur chronique
Liens essentiels
Soins de support du cancerLa douleur : définitionDossier « Douleur » de l'INCa OASIS, l'annuaire des soins de support en cancérologie en Grand EstPage Les structures spécialisées douleur chronique - SDC du Ministère de la Santé et de la PréventionAnnuaire des SDCPage Structures spécialisées de la SFETDParcours douleur chroniqueLivret « Apaiser les douleurs du cancer »
Publié le 22 juin 2020 - Mis à jour le 26 septembre 2023